Le fermier de ce four était tenu de verser annuellement dans le trésor du Comté la somme de quatre cents livres, moyennant qui il était autorisé à percevoir pour la cuisson de chaque boisseau de blé un blanc. C'est à dire un sol et à réclamer de chaque cuisant, un godet de farine ou de pâte faisant huit à la pinte. Comme condition de sa ferme, il était tenu de bien et donnèrent arriver la cuisson du pain et d'aller quand il en serait acquis chercher la pâte à domicile. Les habitants de leur côté, ne pouvaient cuire ailleurs, sans la permission du fermier. Ce four qui a été tenu longtemps par la famille Guillerault tenait assez souvent de lieu de refuge aux voyageurs indigents. On constate en effet dans les registres de décès déposés au greffe du Tribunal que beaucoup de ces malheureux sont décédés sue le four banal. (2)