Pierre Joseph Grangier naquit et fut baptisé à Sancerre le dimanche de la Passion 12 mars 1758. Au moment de la révolution il était Avocat au parlement et subdélégué de sa ville natale. Sa province le nomma Député du Tiers État aux États Généraux. A la constituante, il signa les protestations des 12 et 15 septembre 1791 et en public une en son nom le 25 du même mais jour de l’acceptation par le Roi de la Nouvelle Constitution. En l’an 2, il fut arrêté en raison de ses opinions monarchiques puis relâché. En 1795, il fut nommé par le Département du Cher au Conseil des Cinq Cents, mais sa nomination fut annulée par suite du Coup d’État du 18 fructidor. Grangier se retira des affaires à la fin de la session et n’y reparut plus qu’en 1796 époque à laquelle il fut nommé membre de l’administration du département du Cher et ensuite Député aux Cinq Cents. Plus tard, il fut nommé au corps législatif. Il était au 1802 membre du Conseil Général de Département du Cher et en 1804, il passa au Conseil de Préfecture . Le Roi l’anoblit le 6 septembre 1814 et le Duc D’Angoulême lors de son passage à Bourges , en 1815, lui donna la décoration de la Légion d’Honneur . Les évènements du 20 mars l’éloignement de la place de conseiller de Préfecture . Il y fut réintégré au retour du Roi. En 1816, il fut décoré de la Croix de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem . (2)