Une maison au Sieur Augustin Terrier , confiseur , dont le rez de chaussée est occupé par un magasin et le premier étage par deux locataires. Ce n’était il y a une trentaine d’année qu’une masure dont le rez de chaussée, qui se trouvait en contrebas de la ruelle, était occupé par les métiers du Sieur Étienne Maurice dit « Pitit », maître tisserand et la partie supérieure par un grenier affermé (affermer) au même. Le jour de la faire du 1erseptembre 1845, vers six ou sept heures du matin, le Sieur Maurice , qui était marchand d’étoffes (marchand d'étoffes) en même temps qui tisserand et qui par parenthèse, était illettré, venait de faire relouer ses biens par un ami complément, celui ci qui n’était pas très fait sur le calcul, fit une opération erronée de laquelle il résultait un déficit assez fort à la charge du Sieur Maurice . Ce dernier incapable de se rendre compte personnellement du fait fut effrayé de la découverte et sans rien dire à personne, se rendit au grenier situé au dessus de son atelier où, pour se délivrer du souci cruel qui le tourmentait, il se pendit. Singulière façon d’arranger ses affaires. Son propriétaire, le Sieur Pierre Cassier , beau père du Sieur Terrier , ayant eu besoin de lui monter au grenier pour le chercher. Il arriva trop tard, notre homme n’y était plus ou plutôt son cadavre seul se balançait dans l’espace. Son âme était allée ailleurs régler des comptes bien autrement sérieux que ceux de son négoce. (2)