Enfin en 1793, le citoyen Bonnaire, délégué du représentant du peuple Laplanche , pour assure à Sancerre l’exécution de la loi sur le maximum, fit dresser la guillotine sur cette place au jour de marché. Il écrivit à cet effet à la convention : (2)
« Ce n’est qu’aux yeux des aristocrates que j’ai fait briller le glaive de la loi. Je les ai effrayés par l’appareil du châtiment réservé à leur cupidité et j’ai ordonné qu’un échafaud fut dressé sur la Place du Marché pour recevoir le premier d’entre eux qui, sourd à la voix des corps constitués, voudrait retenir pour lui seul les fruits de la terre, qui, sauf l’indemnité convenable, appartiennent à tous les citoyens de la République » (3)
La même année 1793, un Arbre de la liberté avait été planté sur cette place. Il était surmonté du bonnet rouge et il fut abattu par Phélippeaux (Georges Louis Phélypeaux d’Herbault) et l’Armée Sabotière en 1796. (4)