En dehors du Collège (Collège Communal) sept autres établissements reçoivent les enfants de la ville, savoir : (2)
Pour les garçons : (3)
L’École Communale Catholique vulgairement appelé l’école mutuelle, dirigée par un maître laïque et un adjoint et qui coûte annuellement à la ville près de trois mille quatre cents francs pour soixante ou soixante dix élèves. (4)
L’École Communale Protestants qui compte neuf à dix élèves, pour laquelle la ville dépense près de dix sept cent francs par an. (5)
L’École des Frères qui compte plus de cent trente élèves, dirigée par quatre Frères des Écoles Chrétiennes , ne recevait rie, absolument rien de la ville au mépris des droits de la majorité des habitants et maintenue depuis sa fondation qui date du 29 août 1853, au prix des plus grands sacrifices par Monsieur le Curé de Sancerre aidé de quelques pères de familles catholiques. (6)
Pour les filles : (7)
L’École Libre Cathodique de l’Hospice , pour les enfants de sept ans et au dessus et la salle d’asile tenue dans le même bâtiment pour les tout petits enfants par les Sœurs de la Charité , aux frais de l’établissement. (8)
Le Pensionnat Libre du Verbe-Incarné , tenu par sept religieuses de cet ordre (Sœurs du Verbe Incarné) qui sont cloîtrées. Cet établissement qui vit avec ses seuls ressources n’est établi que depuis 1874, mais il prospère visiblement. (9)
Enfin l’École libre de filles protestantes tenue actuellement par Mademoiselle Lauverjat , qui reçoit cette année de la ville une subvention de 200 francs qui est largement soutenue par les protestants. Elle compte une quinzaine d’élèves. (11)