Enfin l'ancien bâton de Maître Chantre composé d'une hampe recouverte de cuivre argenté de la base au sommet et surmontée d'une sorte de petite niche dans le même métal grosse comme les deux poings dans laquelle était une petite statuette de Saint Jean Baptiste , patron secondaire de la paroisse. Avant l'introduction du chant {Bonnin page : 57} romain, c'est à dire avant le 1er janvier 1853 et alors que le vieux chant berrichon, si harmonieux, si majestueux et si riche, était encore en honneur dans la paroisse le Maître Chantre recouvert d'une chape magnifique, se promenait à pas lents pendant les psaumes de Vêpres et de Complies de la table de communion à la stalle de monsieur le curé, placée une quinzaine de pas en arrière, ayant à la main le bâton ci-dessus décrit, lequel était orné les jours de grandes fêtes d'un superbe bouquet de roses, pendant qu'un deuxième chantre , portant également la chape faisait le même trajet du côté opposé jusqu'à la stalle du vicaire . J'admire l'unité dans les chants et dans les usages de l'église catholique et je ne me permettrai pas de critiquer ses décisions parce que tout ce qu'elle fait est bien fait, mais je regrette néanmoins notre bon vieux propre du diocèse de Bourges avec ses hymnes et ses proses si belles, son chant si magnifiques et ses usages si touchants et en même temps si instructifs. (2)