Les archives concernant la période révolutionnaire ont été également détruites lors de la prise de la ville par Philippeaux , une partie cependant avait été sauvée du désastre ainsi qu'on le verra ci-après, mais ces pièces furent aussi détruites plus tard ou soustraites par des personnes ayant vraisemblablement près part aux excès commis à cette époque malheureuse. Je n'entends partir ici aucune accusation contre qui que ce sait, je me bornerai à transcrire un passage d'un inventaire des archives de la Mairie (Hôtel de Ville), écrit le 30 mai 1811 de la main du Maire Sarton , lorsqu'il remet la Mairie (Hôtel de Ville) au Maire Meunier et qui jette un certain jour sur cette affaire. (2)
{Bonnin page : 105} (3)
« Deux gros paquets ficelés contenant une infinité de papier inutiles et dont le brûlement serait nécessaire, attendu qu'il ne contiennent rien d’intéressant, mais au contraire des souvenirs douloureux des temps de crise et de terreur pendant les années 1792, 1793 et 1794 » (4)
Les pièces dont il est question étaient remises par Monsieur Sarton qui avait été présidé de l'administration municipale du canton de Sancerre et président de la Société Populaire et Révolutionnaire de cette ville aux époques sur indiquées à Monsieur Meunier qui avait occupé dans la même période le poste d'agent municipal au maire. Je laissé la lecture partir sur cette affaire le jugement qui lui plaira. (5)
Le registre des délibérations de la commune ou des arrêtés municipaux antérieure à l'an 4 de la République et celui des délibérations du conseil municipal antérieur à 1805, ont également disparu. Entre quelles mains sont-ils tombés ? Ces documents si importants pour l'histoire de notre cité renteront-ils un jour dans les archives de la ville ? J'en doute. Leur brûlement aura aussi paru nécessaire à quelque personne et ils auront été sacrifiés. (6)