Dans l’idée du conseil municipal, les concessions à perpétuité devaient être très peu recherchées et le terrain y effectué devait être grandement suffisant. Il en fut autrement. Dans le cimetière protestant, il n’en reste actuellement aucune de disponible et dans le cimetière catholique, il a fallu changer la disposition primitive des terrains à concession pour arriver à trouver encore une trentaine de places. (2)
D’après un calcul que j’ai fait au 19 décembre 1876 c’est à dire après seize ans d’existence, le cimetière a rapporté à la ville, déduction faite du tiers du produit des concessions attribué au Bureau de Bienfaisance , la somme énorme de treize mille {Bonnin page : 437} cinquante trois francs trente quatre centimes. Ainsi qu’on le voit, la somme dépensée pour l’acquisition des terrains, appropriations et la clôture du cimetière a rapporté de beaux intérêts qui ne feront que s’accroître avec le temps. (3)
Au moment où j’écris ces lignes, il est fortement question s’agrandir le cimetière, du côté des vignes, au nord, pour y installer des terrains à concessions. Des pourparlers ont été présenté par l’architecte . La dépense qui comprend l’acquisition d’une parcelle de terrain en avant des portes d’entrée et proche la route, à l’effet d’y établir un logement pour le gardien du cimetière qui serait au même temps fossoyeur , ne s’élèvera probablement pas à moins de seize à dix huit mille francs. (4)