7) Les Brandons ou les brandelons : L’usage d’allumer des feux sur les places et dans les champs, le premier dimanche de Carême, de donner autour, de parcourir les rues et les chemins, en portant des Brandons ou tissus allumés, est perdu depuis longtemps dan nos contrées. Cet usage qui, d’après les uns, n’était autre chose que les restes d’une fête qui était célébrée anciennement en l’honneur de l’agriculture et d’après d’autres une coutume du moyen âge qui consistait, après s’être livré à la folle gaîté du carnaval, à se présenter devant le porche d’une église et d’y demeurer avec un cierge à la main pendant tout le temps de la messe du 1er dimanche de carême en signe de repentir, et toujours suivi chez nos voisins les nivernais. A la nuit tombée, il est curieux, de voir de la Porte César , le soir du 1er dimanche de carême où des brandelons (brandons), leurs feux disséminés sur toute la rive droite de la Loire . (2)
Chez nous, l’usage des Brandons est remplacé par celui des beignets . Le 1er dimanche de carême, nos ménagères nous font frire des beignets appétissants ou bien les achètent tout préparé aux nombreux marchands qui les offrent dans les rues aux amateurs. Comme suite à cette fête des beignets à lieu à Saint Thibault , le 2ème dimanche de carême, l’assemblée dite de la Carpe , dans laquelle les mariniers du lieu, vendent du poisson en quantité et particulièrement des carpes, aux nombreux promeneurs attirés sur le port par {Bonnin page : 28} les premiers beaux jours de l’année. (3)