Et celle du Sieur Fulbert Pouillot sur-nommé, qui fait le coin de la Rue du Chantre et qui lui provient d’acquisition faite en 1868 du Sieur Pierre Pouillot Péloille dit « Henry Piat », vigneron . Le 24 juin 1870, à cinq heures du matin, le Sieur Jean Torteau , ouvrier sabotier , âgé de vingt huit ans, se suicida dans cette dernière maison. C’était un homme d’un caractère violent et jaloux. Ayant conçu quelques soupçons sur la fidélité de sa femme (qui était portant la plus brave femme qu’il soit possible de trouver). Il la menaça de mort et comme elle se sauvait à peine vêtue chez les époux Pouillot ses voisins en implorant du secours. Il lui tira à quelques mètres de distance un coup de pistolet qui ne lui fit aucun mal. Quelques grains de plomb seulement s’étant logés dans sa chambre. Il la suivit dans la chambre des époux Pouillot et là, tournent contre lui un second pistolet qu’il tenait en réserve, il se l’introduisit dans la bouche et se fit sauter la cervelle. Il demeurait dans la maison qui fait face à celle-ci et qui appartient aujourd’hui au Sieur Simon Bonnard . (2)