Un accident terrible est arrivé dans le pressoir (pressoir à vin) le 16 octobre 1876. Vers les 6 heures du soir, le Sieur Joseph Ducloux dit « Guégué », vigneron , se préparait à fouler une cuve dans laquelle se trouvait peut être 50 centimètres de raison en fermentation lorsque le Sieur Chabin Dubois , boucher , vint à passer dans la Rue des Vieilles Boucheries . Il était dans un état complet d’ivresse. Apercevant le Sieur Ducloux , son ami, enjamber la Cure , il se déshabille entièrement et y entre avec lui. A peine y furent ils qu’ils touchèrent tous deux asphyxiés. Un quart d’heure après la femme Ducloux , poussée par un funeste pressentiment et inquiète de ne pas voir revenir son mari, se rendit au pressoir (pressoir à vin). En voyant des vêtements dans un coin, elle appela Ducloux , ne recevant pas de réponse et prévoyant un malheur elle regarda dans la cour et vit les deux corps étendus sans mouvement. Aux cris qu’elle poussa, quelques personnes accoururent. Le Sieur Émile Laura, peintre , sous se préoccuper du danger, sauta dans la cuve et tendit aux autres les corps des deux malheureux. Tous les efforts toutes pour les ramener à la vie furent inutiles. (2)