En 1652, le roi autorise la reconstruction du temple de la Porte Oison sur une requête présentée par les Sieurs Dargent , le ministre Gantois Grenet avocat , David Perrinet aussi avocat , Minot grenetier au grenier à sel , Renouard , ancien de l’Église réformée, L’éveillé (Léveillé) marchand , Duboys de Poisson bourgeois , Lauverjat et plusieurs autres. (2)
Le 10 mars 1652, le nouveau temple fut ouvert par une prédication du ministre Gantois et les prières ordinaires, en présence du Lieutenant au baillage de Berry et siège royal de Concorsault . Cette nouvelle construction était couverts en tuiles. Elle n’avait ni dôme ni cloches et il n’y avait à l’intérieur qu’un seul tableau représentant Moïse portant les commandements de la loi . Elle joutait au midi le chemin de la Porte Oison à la Chapelle de Notre Dame Saint Romble (ce chemin existe encore dans l’intérieur du parc) d’orient à la vigne d’un né Louis Leguay , une place entre deux, du nord aux mûrs de la ville et du couchant aux mêmes mûrs. Au midi étaient quatre grandes croisées. Entre le 2ème et la 3ème était la chaire des ministres Jacques Gantois et Jean Lefebvre et sur la petite place, entre l’édifice et la vigne de Louis Leguay s’ouvrait une porte dormant accès dans le temple. A l’occident étaient deux portes dont l’une conduisait dans une petite cour attenante. (3)
Les réformés s’assemblaient comme aujourd’hui au son des cloches qui appelaient les catholiques à l’office divin. (4)
Lors de la révocation de l’Édit de Nantes, ce temple fut démoli. Le 26 octobre 1685 les travaux de démolition commencèrent et se succédèrent jusqu’au 17 novembre suivant, en présence de Monseigneur Phélypeaux de la Vrillière , Archevêque de Bourges et de Monsieur de Gaucourt , lieutenant du Roi pour le Berry et de Monsieur de Sérancourt (Louis François Dey de Séraucourt), intendant de la Généralité. (5)
Les matériaux en furent dispersés et presque réduits en poussière et les chaires des deux ministres furent brûlées et leurs cendres jetées au vent. (6)