En 1821, elle tombait en ruines faute de réparation et elle pouvait en s’écroulant casser des accidents déplorables. L’administration municipale de Sancerre mit en demeure les habitants de Chavignol de la réparer ou de la démolir complètement. Ceux-ci furent grandement embarrassés. Ils ne pouvaient, disaient-ils, faute d’argent faire les réparations réclamées et encore moins en entreprendre la reconstruction complète. Mais la principale cause était plutôt le défaut d’entente. Finalement, ils déclarèrent que la chapelle n’appartenait pas au village, mais aux Sieurs Millon et Bailly qui l’avaient acquise comme bien national. Le maire de Sancerre prit alors à la date du 28 octobre 1821 un arrêté qui fut approuvé en Préfecture le 8 novembre suivant, par lequel les Sieurs Millon et Bailly étaient à leur tour mis en demeure de réparer ou démolir. Ces derniers signifièrent alors aux habitants du village que si l’entente ne s’établissait pas immédiatement et qu’ils étaient personnellement obligés de faire les travaux réclamés, ils entendaient faire de l’immeuble dont ils étaient propriétaires en vertu d’un titre régulier, tel usage que bon leur semblerait. Devant cette menace les dissentiments disparurent, l’engagement fut pris par chaque habitant de verser sa part contribution dans la dépense et les travaux furent faits le printemps suivant. (2)