Rue du Pavé Noir ( Présent dans ) ( recensement 1876 ) ( en ) (1)

Géolocalisation du lieu

La Rue du Pavé Noir commence à la Place de l’Orme de Saint Père (angle nord est) et se termine au point de réunion des Rues Porte Serrure , Croix de Bois et du Méridien . (2)

Étymologie du lieu

Elle porte le nom de Rue du Pavé Noir parce qu’antérieurement au macadamisage des rues. C’est à dire avant 1853, elle était pavée en moellons de grès brun, contrairement aux autres rues de la ville qui l’étaient en silex de l’Orme au Loup . (3)

Description du lieu

Le côté droit de cette rue, en partant de la Place de l’Orme de Saint Père est entièrement occupé par les dépendances de la Sous-Préfecture , ancienne maison curiale et ancienne maison de Moines Augustins (4)

Avant 1852, l’entrée principale de la Sous-Préfecture se trouvait dans cette rue, vis à vis a maison Biquin , qui sera décrite ci-après. Cette entée ayant été reportée dans la Rue de la Croix de Bois et les dispositions du bâtiments ayant été changées, Je ne donnerai pas ici la description de la Sous-Préfecture , me réservant pour cette dernière rue. Je donne seulement un plan de l’immeuble tel qu’il existait avant 1852. En le rapprochant de celui qu’on trouvera {Bonnin page : 179} plus loin à l’article de la Rue de la Croix de Bois et qui reproduira les dispositions actuelles, on se rendra facilement compte des changements qui ont été opérés. (5)

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Détail du lieu

La 1ère maison à gauche, en partant de la Place de l’Orme de Saint Père , ayant son entrée principale sur place ne sera pas décrite ici. (7)

Le bâtiment qui suit est une grange ayant une porte cochère et appartenant au Sieur Alexandre Girardeau , cordonnier , Rue de la Paix qui la possède comme acquéreur des héritiers de Monsieur Elie Xavier Dugenne , officier de santé . (8)

Petite Histoire :Drame le 21 novembre 1865, une maison en travaux s’effondra en faisant un mort

{Bonnin page : 180} (9)

A la suite de la maison qui vient d’être décrite se trouve celle du Sieur François Biquin dit « Barbot », menuisier , séparée en deux portions, comprenant la 1ère, c’est à dire, celle la plus rapprochée de la Place de l’Orme du Saint Père , une boutique de poterie et faïence et l’autre une chambre d’habitation. Par derrière cette maison est une petite cour sur laquelle ouvre l’atelier de menuiserie du Sieur Biquin . L’ancienne porte de la Sous-Préfecture se trouvait en face cet immeuble. (10)

Une autre maison à la suite dans laquelle se trouve, au rez de chaussée, une boutique de vannerie et de poterie de fer et au premier étage des chambres d’habitation, appartient à Alexandre Louis Levavasseur , cordonnier et vannier et à Virginie Petitbon , son épouse. (11)

Antérieurement, les maisons Biquin et Levavasseur appartenaient à la Veuve Drujon Guillerault . (12)

Suivent, en tirant toujours sur la Rue du Méridien  : (13)

• Une vieille maison à la nommée Angélique Moindrot Veuve de François Paillard dit « Chigut », (14)
• Une cour dans laquelle on trouve sur sa gauche, après avoir monté un escalier de pierre d’abord une maison joutant la précédente, appartenant aux mineurs Lesimple et leur provenant de Michel Lesimple leur grand-père. Puis plus loin, en faisant face à la rue, une autre maison appartenant au Sieur François Balland dit « Coulune » et aux héritiers de sa femme Madelaine Baudry dite « Carotte ». (15)
• Au fond de la dite cour et sous cette dernière maison est un petit passage conduisant à des écuries, caves, etc.. (16)
• A droite est un escalier conduisant au premier étage de la maison suivante. (17)
• Enfin une maison à un étage, faisant le coin de la Rue du Pavé Noir et de celle de la Porte Serrure appartenant au mineur Lecler , fils de François Lecler et de Fanny Lauverjat . Elle avait été je crois donnée en dot à cette dernière par Madame Lauverjat Leguay .. Sa mère marchande de tissus dans la Rue de la Porte Vieille . Elle a été longtemps occupée par Monsieur Étienne Arnaud Leguay dit « L’Empésé », cordonnier (père de Maître Lauverjat Leguay ) qui habitait le rez de chaussée et une partie du 1^erétage. Aujourd’hui le rez de chaussée est occupé par le Sieur Pierre Moreux dit « Bachique », ancien ouvrier du père Leguay et son successeur. Depuis cinquante ans ce digue disciple de Saint Crépin (Saint Crespin) est assis sur la même chaise, à la même place, dans la même boutique (cordonnerie) et devant la même fenêtre. Les mêmes article lui servant, les mêmes images d’Épinal sont collées au mûr. Il n’y a rien de changer dans la boutique par le patron. Dans une des chambres du 1^er étage, celle la plus rapprochée de la Rue de la Croix de Bois , le fils Leguay « l’Empésé » âgé d’une quarantaine d’années s’est volontairement asphyxié il y a environ vingt ans. Cette maison gêne énormément la circulation des voitures se rendant de la Halle au Marché aux fruits établi sur la Place de l’Orme de Saint Père . {Bonnin page : 181} (18)