La Rue de Saint Père commence à la Place de l’Orme de Saint Père et se termine à la Place de la Paneterie . La Ruelle du Four y aboutit. (2)
Elle tire son nom du voisinage de l’Église de Saint Père la None. (3)
Le côté gauche, en partant de la Place de l’Orme de Saint Père est occupé en partie par le bosquet de la Sous-Préfecture sur l’emplacement duquel était autrefois édifiée l’église ci-dessus désignée. (4)
A la suite de ce bosquet est un couloir conduisant à une écurie appartenant au Sieur Jean Gauguet , boulanger , Rue de la Paneterie et affermée (affermer) au Sieur Blaise Guiblain , agent d’assurances . (5)
Quatre immeubles séparent ce couloir de la Place de la Paneterie , savoir : (6)
En décrivant la Place de l’Orme de Saint Père , j’ai donné tous les détails désirables sur les maisons comprises entre la Rue du Puits Poulton et la Ruelle du Four . J’empiète de cette manière sur une partie du côté droit dont de la Rue de Saint Père , mais j’ai donné le motif qui m’a poussé à agir de la sorte. Je le répète ici la maison Chapuis dont {Bonnin page : 196} l’entrée se trouve au coin de la place, a pour dépendances une cour et un petit magasin sis dans la Rue de Saint Père . Je n’ai pas cru devoir décrire une partie de la propriété à la Place de Saint Père et l’autre à la rue actuelle. J’ai préféré indiquer le tout à la fois sauf à donner l’explication nécessaire. Je n’ai donc à parler ici que des immeubles compris entre la Ruelle du Four et la Place de la Paneterie . (11)
Le 1er bâtiment appartient à Monsieur Guillaume Arnaud , médecin . Il comprend à l’angle des deux rues un magasin ou remise dont j’ai déjà parlé et sur la rue même une chambre d’habitation occupée par le Sieur Auguste Péloille porte le surnom de Joli bien qu’il ne sait pas plus beau que ses frères et sœurs qui portent celui de « Tête Laide ». (12)
A la suite est une belle maison à un étage appartenant au Sieur Blaise Guiblain , agent d’assurances , qui l’habite. Elle lui provient d’acquisition faite en 1875 de Madame Élise Boulay , Veuve de Prosper Habert , ébéniste . (13)
Plus loin est une autre maison appartenant au Sieur, Alexandre Ducloux dit « la France »ou « Redu », pâtissier , qui lui provient de François Rotillon . L’unique chambre sert à la fois d’habitation au Sieur Ducloux , à sa femme et à ses sept enfants, de boutique de pâtisserie et de fournil . Le cheval nécessaire au propriétaire, pour conduire sa marchandise aux foires et assemblées des environs est logé dans la cave. Il est assez curieux de la voir descendre et remonter l’escalier. (14)
Les trois maisons qui précèdent ont été incendiés en 1851. (15)
A la suite est une cour au fond de laquelle se trouve une petite maisonnette servant d’atelier (Atelier de cordonnerie) au Sieur Louis Maréchal père dit « Rémy », sabotier . Elle appartient à Mademoiselle Stépanie Arnaud . (16)
Une pavillon carré dans lequel habite et travaille le Sieur Prosper Pasquet dit « Donzy », charpentier et appartenant à Mademoiselle Mélanie Pouvesle , fait suite. Une cour commune entre cette dernière et Monsieur Née , vétérinaire , sépare ce pavillon de la grande maison qui fait le coin de la rue et qui appartient à les deux mêmes personnes. Ces immeubles sont décrits de la Place de la Paneterie . (17)