La Rue de la Huchette , comme les trois précédentes, conduit de la Rue des Petits Remparts à la Rue de la Porte Vieille . (2)
Je n'ai pu découvrir l'origine de son nom. Il existe à Sancerre des personnes portant le nom de Huchet , mais il n'est pas possible d'admettre que la rue qui nous occupe doive son nom à une femme de cette famille car Louis Huchet , le premier qui suit venu habiter Sancerre vers 1830 ou 1832, était originaire du Cosne (Cosne sur Loire) et il a toujours demeuré avec sa famille dans les quartiers hauts de la ville : Rue Saint Martin , et Marché aux Chevaux . Peut-être ce nom provient-il d'une circonstance dans laquelle aime figuré une bûchette ou petite bûche ou petite maie à pain. (3)
Cette rue, comme toutes celles de ce quartier n'a rien de remarquable. (4)
En y pénétrant parler Rue des Petits Remparts on trouve à sa droite une maison à Jean Saujot , occupée par différents {Bonnin page : 130} locataires, une écurie indivise entre tous les héritiers Saujot , une petite maison au Sieur Pierre Maupas – Lamoureux dit « Rabot », une écurie à Jean Bouillot , un trou à fumier au même un jardin au Sieur Henry Moindrot , dit « Quartier Lie » et une vinée au même, deux petites maison au Sieur Pierre Darchy – Lognon , maçon et habitées, la 1ère par le propriétaire et l'autre par le Sieur Jean Baptiste Moreux , journalier . La maison qui suit et qui appartient au Sieur Pierre Cornillat , sabotier a son entrée sur la Rue de la Porte Vieille . (5)
A gauche, toujours en entrant par la Rue des Petits Remparts , on trouve une maison appartenant aux héritiers Saujot et habité par le Sieur André Péloille dit « Tête Laide ou Tard », cordonnier et un terrain appartenant au Sieur François Véron , au fond duquel est construite une petite maison unique en son genre dans la ville de Sancerre et appartenant au même. Elle est composée d'une chambre aux proportions les plus restreintes, dont le plancher et les murs sont noires comme la cheminée, éclairée par une fenêtre à verre donnant dûment sur le jardin d'un voisin, n'ayant pas plus de 60 centimètres de hauteur sur 30 de largeur et par une petite porte vitrée n'ayant que quatre petits carreaux. A midi, on y voit à peine suffisamment pour faire un travail un peu sérieux. Un grenier la surmonte. Il faut être bien malheureux pour se résigner à habiter comme locataire un pareil taudis. Deux pauvres vieillards y sont pourtant installés depuis plus de deux ans. Ce sont Pierre Fouassier dit « Pruniau » et sa femme. Une écurie à Pierre Thomas – Lamoureux suit cette maison. On trouve après la maison et l'écurie des Sieurs Serveau dit « Cocure », la maison d'habitation du Sieur Jean Bouillot , celle de Sieur Henry Moindrot dit « Quatre Lie », une autre maison appartenant au Sieur Alexandre Pain , cafetier et lui provenant de Monsieur Boursault - Macnab , actuellement habitée par le Sieur Boulay – Peigné , dit « Sicot », une autre maison habitée par le Sieur Louis Roblin , garde champêtre et appartenant au Sieur Pierre Darchy et d'une autre maison ayant seulement sur cette rue l'entrée d'un escalier conduisant au 1er étage, habité par la Veuve Victor Soudet dit « Marmande » , et sur la Rue Porte Vieille , l'entrée du rez de chaussée occupé par l'atelier du propriétaire, le Sieur Pierre Cornillat , sabotier . (6)