La Ruelle de Chavignol commence au coin sud-ouest de la Place du Puits de Saint Jean et se termine au Rempart des Abreuvoirs . Les Rues de Lodève , de la Bertauche , et du Puits de Dieu y aboutissent et elle est traversée dans la partie inférieure par lui Rue du Puits des Fins . (2)
Elle est ainsi nommée parce qu’elle tend de l’Église, point central au Chemin de Chavignol . (3)
A partir de la Place du Puits Saint Jean jusqu’à la Rue de Lodève , en descendant , on trouva à droite trois des immeubles composant l’ancien fief de Lodève et dont il est parlé à l’article précédent {Bonnin page : 220} savoir : (4)
1erla maison Vaillant de Guélis et sa cour, (5)
2ème les écuries et la cour du Sieur François Cherrier , aubergiste à « l’Espérance »(Auberge de l’Espérance) (ces deux immeubles décrite d’autre part), (6)
3ème et un magasin ou vinée à Madame Veuve Guibert , dont il sera fait mention à la Rue Macdonald . (7)
Entre la Rue de Lodève et la Rue de la Bertauche sont la maison du Sieur François Lesimple dit « Sensolle » dont l’entrée est dans la première de ces rues et la cour de Monsieur Alphonse Deguingand , juge de paix , dépendant d’une maison qui sera décrite Rue Macdonald . Un puits d’un débit abondant se trouve dans cette cour et est commun avec plusieurs personnes du quartier, qui en jouissent par une porte ouvrante entre la porte de cave du Sieur Lesimple sur nommée et la porte cochère de Monsieur Deguingand . (8)
Entre la Rue de la Bertauche et la Rue du Puits des Fins se trouvent : (9)
Un magasin à bois appartenant à Monsieur Louis Desmarquois , ancien boulanger , dans l’alignement de la Rue de la Bertauche et en face la partie supérieure de la Ruelle de Chavignol , provenait au propriétaire actuel d’acquisition faite en 1834 ou 1835 du Sieur Isidore Bouquet . (10)
Un jardin au même, acquis en 1859 de Narcisse Pignault , employé de bureau ou de ses héritiers et provenant de Vincent Boyron . (11)
Un hangar derrière lequel se trouve un jardin, appartenant au Sieur Paulin Auroy , maître maçon , acquis par celui-ci en 1875 d’Hélène Catherine Lautrec Veuve de Léonard Protat , couvreur et ayant appartenu en1866 à François Michel Paudos , sellier et en 1823 à Michel Raimbault . (12)
Un jardin à Napoléon Boucher dit « Polon », rentier , lui provenant de la Veuve et des héritiers Vincent Boyron . (13)
Une maison et un jardin à la suite appartenant au Sieur Jean Baptiste Simon Raimbault propriétaire et l’un des anciens du Consistoire protestant. La maison a toutes ses ouvertures à l’exposition de l’ouest. C’est à dire sur le jardin. Elle a été construite en 1860 sur un jardin acquis en 1857 par Monsieur Raimbault du Sieur Louis Guyot dit « Satur », chiffonnier et marchand d’avoine , qui l’avait lui même acquis en 1854 de François Raimbault , épicier (ou ses héritiers) qui en était propriétaire depuis plus de trente ans. Le terrain actuellement en jardin a été acquis vers 1857 par Monsieur Simon Raimbault de Michel Lauverjat , menuisier et provenait à ce dernier de Louis Raimbault , épicier . (14)
Enfin une grange ou vinée appartenant au Sieur Vincent Péloille Robineau et dépendant de sa maison sera Rue du Puits des Fins , dont elle n’est séparée que par une jardin. (15)
Entre la Rue du Puits des Fins et le Rempart se trouvent une maison appartenant au Sieur Jean Bourreux Deschamps , cultivateur à Sens Beaujeu , dont l’entrée se trouve dans la dite Rue du Puits des Fins et qui sera décrite à l’article de cette rue. Et une cour dans laquelle sont à droite une grange et à gauche un hangar appartenant au même et ayant une porte cochère. {Bonnin page : 221} (16)
En descendant la Ruelle de Chavignol , du côté gauche, on rencontre : (17)
La maison Napoléon Boucher , déjà décrite à la Place du Puits Saint Jean , une cour à la suite en dépendant et dans laquelle est l’escalier conduisant au 1erétage. (18)
L’entrée d’une autre cour appartenant au Sieur Auguste Leguay Almain , tonnelier et dépendant de sa maison décrite Place Saint Jean ou de l’Église. (19)
Le jardin de Monsieur Vaillant de Guélis, notaire , dont l’entrée se trouve précisément en face la porte de derrière de la maison de celui-ci, décrite Place du Puits Saint Jean . Ce jardin a la même origine de propriété par ladite maison. (20)
Une maison appartenait à la née Angélique Vatan Veuve de Pierre Chabin , construite en 1855 sur un jardin acquis l’année précédente d’Edme Bongrand , marchand de bois , qui l’avait hérité en 1834 de Louis Bongrand . (21)
Une petite impasse conduisant au jardin du Sieur Terrier , à celui de Monsieur Quillier (Napoléon Quillier-Decencière) Napoléon, notaire et à celui du Sieur Pierre Chevreau dit « Quinquenin » sépare la maison ci-dessus de la suivante. Elle impasse est une partie d’une ruelle qui traversait anciennement le jardin de Monsieur Quillier et avait sa sorte dans la Rue Porte Serrure . (22)
Après cette impasse se trouve un bâtiment faisant face à la Rue de Lodève et dans le plus mauvais état de réparation. Le rez de chaussée est composé d’un toit à chèvres et d’un cellier divisé en deux compartiments par un mûr au dessus du cellier sont deux chambres d’habitation auxquelles on arrive par un escalier en pierre et qui sont habitées par le propriétaire de l’immeuble, le Sieur Pierre Chevreau dit « Quinquenin », vigneron et son gendre Auguste Habert . Des {Bonnin page : 222} ossements humains ont été trouvés dans le cellier il y a vingt ou vingt cinq ans. Ils provenaient sans aucun doute, des inhumations qu’après la révocation de l’Édit de Nantes les protestants faisaient un peu partout. (23)
Au dessous de la maison Chevreau est celle du Sieur Étienne Lesimple Semelet dit « sensalle », vigneron et conseiller municipal . L’entrée de cette maison se trouve dans une petite cour ouvrant sur la ruelle. Il y a vingt ou vingt cinq ans cette cour n’existait pas et un passage portant de ladite ruelle et longeant le mur du Sieur Lesimple , conduisait à la maison du Sieur François Forest dont sera parlé ci-après. (24)
A la suite de cette maison et en face l’entrée de la cour de Monsieur Deguingand est l’écurie du Sieur François Lesimple . L’odeur peu agréable qui l’échoppe par la porte presque constamment ouverte est augmentée encore par un tas de fumier se trouvant en avant de cette porte et presque sur la ruelle. Le purin circule librement dans les rigoles sans que la police s’en préoccupe. L’odeur ne monte peut être pas jusqu’à ses narines. (25)
Derrière cette écurie est le passage qui, depuis la suppression de celui dont il vient d’être parlé, conduit de la ruelle à la maison du Sieur François Forest . Il longe à gauche cette écurie et à droite le mur du jardin de Monsieur Frelat . La maison qui se trouve à l’extrémité du passage appartient au Sieur François Forest , vigneron et est actuellement habitée par le Sieur Paul Moreux , aussi vigneron . Ce dernier passage a été établi sur des jardin appartenait à la famille Forest . (26)
La maison qui se trouve immédiatement après le passage, faisant partie de la Rue du Puits de Dieu , je reprend le côté gauche de la Ruelle de Chavignol , dans sa partie comprise entre l’extrémité de la Rue du Puits de Dieu et la Rue du Puits des Fins . (27)
Après avoir laissé en premier lieu un des côtés de la maison Léchelon , qui sera décrite plus loin, à l’article de la Rue du Puits de Dieu , où elle a sa façade, on trouve le jardin de Monsieur Théophile Habert , horloger , empailleur , agent d’assurances , rentier et marchand de biens . Lequel jardin avance de trois mètres au moins sur l’alignement de la maison Léchelon . Il lui est advenu succession en 1872, de son aïeul, Jean Habert , menuisier , qui le possédait depuis 1835. En 1823, il appartenait à Pierre Bonnet , propriétaire. Monsieur Bruneau , receveur de la Poste en jouit à titre de fermier . (28)
Au dessous de ce jardin est le grange en vinée du Sieur Jean Baptiste Napoléon Biquin dit « le Mulot », qui fait l’encoignure de la Ruelle de Chavignol et la Rue du Puits des Fins . L’entrée se trouvant dans cette rue, elle y sera décrite en même temps que la maison d’habitation du Sieur Biquin qui la joute. (29)
Entre la Rue du Puits des Fins et le Rempart des Abreuvoirs sont la maison du Sieur Anselme Semelet Bonnet dit « Tête de Gourde », dont l’entrée est sur la dite rue et la cour ayant sortie sur le rempart. L’une et l’autre seront décrites à la Rue du Puits des Fins .{Bonnin page : 223} (30)